C'est un sandwich désormais pleinement rentré dans la culture alimentaire de notre pays. Catégorisé « fast food », le kebab s'est imposé comme l'un des sandwichs les plus consommés en France. Souvent peu cher, il est une alternative aux réseaux de burgers, car servi par des restaurateurs souvent ouverts sur des plages horaire très larges. Désormais devenu un objet de consommation alimentaire courant, la franchise ne pouvait rester étrangère au « kebab » dont la profitabilité est bien connue car souffrant d'une image où l'hygiène et la qualité des produits n'étaient pas forcément au rendez-vous, les professionnels du secteur ont décidé de lutter (souvent avec succès) contre ces critiques récurrentes.
En arabe « kebab » signifie « viande grillée » ou « grillade », en l'occurrence sur une broche verticale. Selon des sources, le kebab a été inventé (ou remis au goût du jour) par des immigrés turcs en Allemagne dans les années 1970. En Turquie, le « kebab » est un plat de viande grillée servi dans une assiette avec des crudités, du yaourt, des légumes ou des frites. Mais communément on entend par « kebab » le « doner kebab » c'est-à-dire un sandwich fourré de viande grillée, de crudités (salade, tomate, oignon, parfois de frites et accompagnée d'une sauce (la sauce blanche étant considéré comme la sauce d'origine). Le pain est souvent une pita ou un dürüm. Ses avantages sont nombreux : un prix très modéré, le choix de le consommer sur place ou à emporter, un goût exotique ou la possibilité de personnaliser son sandwich (en terme de viande, de crudité et de sauce).
En 2014, on recensait 11.000 points de vente de « kebab » en France. 310 millions de ce sandwich s'était vendu pour un chiffre d'affaires de 1.2 milliard d'euros ! Ces chiffres n'ont cessé d'augmenter depuis puisqu'en 2017 on consommait en France 10 « kebabs » par secondes ! L'année dernière toujours, le chiffre d'affaires du secteur a ainsi dépassé les deux milliards d'euros !
Plusieurs réseaux existent dans notre pays. L'avantage ? Un investissement raisonnable, une hypothèse de réussite commerciale forte du fait de la dynamique du secteur.
- Nabab Kebab : Entreprise créée en avril 2003, l'idée du fondateur a été d'offrir un large choix de kebab doit un décor moderne et convivial. La franchise est choisie en 2008 pour développer l'entreprise. En 2015, 71 magasins sont ouverts en France et à l'international. Début 2018, on compte 60 points de vente en France. L'apport personnel devra être de 60.000€ alors que les droits d'entrée seront de 25.000€. L'investissement sera compris entre 150.000 et 300.000€ (hors pas de porte). Le chiffre d'affaires après deux ans d'activité sera compris entre 400.000 et 800.000€. La redevance publicitaire sera de 1% du chiffre d'affaires (hors taxe) alors que la redevance de fonctionnement sera de 6% du CA. La surface moyenne d'un point de vente sera de 80m2.
- O'Kebap : Première chaîne de kebab en France. Elle est lancée en 2006 par M.Arslan. Le premier point de vente à l'international est ouvert en 2011. L'objectif est l'ouverture de 500 points de vente en 2022. Le concept de ce réseau ? Mettre en avant la qualité des produits proposés avec des recettes exclusives. L'apport personnel devra être de 65.000€ alors que les droits d'entrée sont de 15.000€. La redevance sera de 5%. La surface moyenne d'un point de vente sera compris entre 80 et 200m2.
Le marché du kebab est en pleine croissance. Un sandwich turc s'étant pleinement imposé dans le secteur du « fast food » pour son côté « bon marché », personnalisable et exotique. Un marché que la franchise ne pouvait laisser vierge. Ainsi deux réseaux principaux se développent depuis le début des années 2000 dans l'Hexagone. Pour autant d'autres réseaux, plus jeunes investissent aussi ce créneau.